Malgré de nombreux défis, le tennis en Afrique poursuit son développement. L’un des moments les plus marquants de son histoire a été l’exploit d’Ons Jabeur, devenue la première femme du continent à atteindre une finale de Grand Chelem.
Des performances exceptionnelles ont jalonné ce parcours, à l’image du Marocain Younès El Aynaoui, qui a gravi les échelons jusqu’à la 14e place du classement ATP en 2003. Ces réussites témoignent de la richesse de cette discipline, dont l’évolution, les figures emblématiques et la progression constante méritent d’être mises en lumière.
Après les indépendances, la dynamique du tennis africain a pris une excellente tournure. Aujourd’hui, 139 pays participent activement à l’Initiative Junior Tennis (JTI), ayant permis à 286 283 enfants de découvrir ce sport en 2023. De plus, la Guinée équatoriale prévoit d’intégrer ce programme en 2025, afin d’illustrer l’ambition du continent en matière de développement sportif.
L’accès aux compétitions professionnelles demeure néanmoins un obstacle majeur. En Afrique subsaharienne, les joueurs doivent fréquemment voyager à l’étranger pour participer aux tournois, engendrant des coûts financiers considérables. Pour pallier cette difficulté, de nouvelles initiatives ont vu le jour, notamment l’organisation de tournois professionnels à Bujumbura, au Burundi.
L’essor du tennis en Afrique de l’Ouest
La Côte d’Ivoire se positionne progressivement comme un pôle central du tennis ouest-africain, en raison de la modernisation de ses infrastructures et de l’émergence de jeunes talents. Cette montée en puissance suscite également l’intérêt des passionnés de paris sportifs, qui analysent attentivement les performances des joueurs à travers les compétitions locales et internationales. Les plateformes spécialisées offrent la possibilité de suivre ces rencontres de près et d’engager des paris sur les athlètes favoris.
Les frères N’Goran ont marqué de leur empreinte l’histoire du tennis ivoirien. Claude N’Goran a atteint le 200e rang mondial en 1995, tandis que Clément a dominé la discipline pendant plus de 16 ans, devenant ainsi une référence nationale. Plus récemment, Eliakim Coulibaly, âgé de 20 ans, a inscrit une nouvelle page en remportant quatre titres ITF, dépassant le record de Valentin Sanon.