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Au Mali, les jeux d’argent prennent une place de plus en plus importante dans le quotidien des citoyens. Que ce soit les paris sportifs, la loterie, les jeux de casino ou encore les courses hippiques, le secteur connaît une diversification sans précédent. Cette évolution est en grande partie portée par l’essor d’internet et la démocratisation des smartphones, permettant aux Maliens d’accéder facilement aux sites de jeux en ligne. Les jeunes sont particulièrement friands de ces plateformes numériques, y jouant majoritairement depuis leurs téléphones. Cette nouvelle dynamique transforme radicalement le paysage du divertissement au Mali.
Un cadre juridique ambigu pour les jeux en ligne
Les jeux d’argent sont officiellement légaux au Mali, et leur exploitation est encadrée par plusieurs textes de loi. Depuis 1994, le PMU-Mali détient le monopole des revenus issus de ce secteur. Cette entreprise publique, dont l’État détient 75 % des parts, est chargée de l’organisation et de la régulation des activités liées aux paris. La première loi adoptée, le 6 mai 1994 (N°94-020 AN-RM), autorise les paris hippiques. Elle sera suivie par celle du 8 février 1995 (N°95-014 AN-RM), qui introduit les jeux de loto sportif, puis, en 2003, par une loi unique régissant les jeux de hasard.
Cependant, cette législation, bien qu’existante, n’encadre que partiellement les jeux en ligne. Aujourd’hui, seules deux plateformes — Premier Bet et Bet223 — sont légalement autorisées à opérer sur le sol malien. Les autres sites internationaux comme 1xBet, Megapari ou Melbet ne sont ni explicitement interdits ni officiellement reconnus. Ces opérateurs fonctionnent dans une zone grise, où leur activité n’est ni pleinement régulée ni strictement illégale. Cette situation rend la protection des joueurs aléatoire et pose des défis en matière de fiscalité et de lutte contre les pratiques abusives. Pour limiter les risques, il est recommandé aux joueurs de privilégier les sites disposant de licences reconnues, comme celles de Curaçao ou de la Malta Gaming Authority.
Un écosystème numérique en pleine expansion
Parmi les sites légaux au Mali, Premier Bet est l’un des leaders incontestés. Présent dans plusieurs pays africains, il propose des cotes compétitives, une large sélection de jeux de casino et diverses options pour un jeu responsable. Bet223, quant à lui, est une plateforme locale appartenant au groupe BET2AFRICA. Elle se distingue par une offre variée, allant des paris sportifs aux jeux virtuels en passant par la loterie.
En parallèle, plusieurs plateformes internationales attirent de nombreux parieurs maliens. 1xBet séduit par ses bonus généreux et sa couverture sportive quasi exhaustive. Megapari, avec ses options de personnalisation et plus de 30 moyens de paiement, s’impose comme une alternative solide. Melbet, pour sa part, se démarque avec son offre de paris sur l’e-sport, ses bonus au choix et l’absence de frais sur les transactions. Malgré l’absence de régulation locale, ces sites continuent de croître grâce à leur accessibilité et leur diversité de services.
Bien choisir son opérateur de jeux en ligne
Avant de s’inscrire sur un site de jeux en ligne, les parieurs maliens doivent prendre en compte plusieurs critères. Le premier est la licence d’exploitation, qui garantit la légitimité et la sécurité du site. Ensuite, il est essentiel de vérifier la disponibilité des moyens de paiement, notamment les cartes bancaires (Visa, MasterCard), les portefeuilles électroniques (Skrill, PayPal) ou encore les virements bancaires adaptés au contexte local.
Un bon site doit également proposer une offre complète, tant au niveau des paris sportifs (Champions League, Premier League, Liga…) que des jeux de casino (machines à sous, jeux de tables, cartes…). Les bonus et promotions réguliers peuvent constituer un avantage non négligeable pour fidéliser les joueurs. Enfin, un service client disponible et efficace, joignable via plusieurs canaux, est indispensable pour résoudre rapidement tout problème ou question.
Vers une régulation renforcée ou un maintien du statu quo ?
Le secteur de l’iGaming au Mali est à un carrefour. Les autorités ont désormais le choix entre conserver un modèle dominé par un monopole d’État et un cadre juridique flou, ou bien s’engager vers une régulation plus ouverte et structurée. Une législation modernisée permettrait non seulement de mieux protéger les consommateurs, mais aussi d’augmenter les recettes fiscales de l’État. En encadrant clairement l’activité des opérateurs en ligne, le Mali pourrait transformer cette « zone grise » en une véritable opportunité économique.