Fédération togolaise de tennis : Cap vers la capitale rwandaise

Du 14 au 19 juillet 2025, la formation féminine du Togo disputera à Kigali la phase africaine du Groupe IV de la compétition internationale qui porte le nom de la légende américaine Billie Jean King. Après une première participation prometteuse l’an dernier – conclue par une place de finaliste – la délégation ambitionne cette fois‑ci la montée au niveau supérieur.

Renforts venus de la diaspora

Pour accroître ses chances, la Fédération togolaise a fait appel à plusieurs joueuses formées outre‑Atlantique : Chakira Dermane (21 ans, université de Tulane), Valentine Talaki (22 ans, Florida Atlantic), Vannia Dotse (20 ans, junior circuit ITF), Serena Geli (18 ans, académies espagnoles) et Grâce Dougah (19 ans, tennis universitaire canadien). Ce noyau basé aux États‑Unis rejoint les cadres locaux régulièrement entraînés au stade Omnisports de Lomé. L’ensemble est piloté par l’ancien joueur national Joël Alipoé, reconduit comme capitaine‑sélectionneur pour la deuxième année consécutive.

Format et adversaires

La zone africaine, qui compte douze nations, sera répartie en deux poules de six. Les États hôtes – Rwanda, mais aussi Cameroun, Éthiopie, Lesotho, Tanzanie, Mozambique, Congo, Soudan, Bénin, Seychelles, Sénégal et Togo – s’affronteront en formule « round‑robin ». Les vainqueurs de chaque poule se retrouveront ensuite pour une finale qui décernera les deux tickets d’accession au Groupe III de la saison 2026. Lors de l’édition 2024, les Togolaises s’étaient inclinées face au Sénégal au match décisif ; un goût d’inachevé qu’elles comptent effacer cette année.

Préparation méticuleuse

Depuis mai, l’équipe alterne stages à Lomé et regroupements à Accra pour profiter d’infrastructures couvertes adaptées aux pluies de la saison. Au programme : volume physique matinal, sessions techniques l’après‑midi et rencontres amicales contre des sélections ghanéennes U18. Grâce à un partenariat signé en mars avec l’équipementier sportif français Babolat, toutes les joueuses disposent d’un nouveau matériel cordé sur mesure, conçu pour la terre battue synthétique, surface retenue par les organisateurs rwandais.

Enjeux pour la discipline

Une promotion en Groupe III offrirait une visibilité sans précédent au tennis féminin togolais : subventions élargies de la Fédération internationale, accès facilité aux tournois ITF pour les joueuses et retombées médiatiques propices au développement des écoles de tennis locales. La Fédération espère également convaincre de nouveaux sponsors privés afin de pérenniser les bourses d’entraînement accordées aux meilleures cadettes.

Déclarations d’avant‑tournoi

À son arrivée à l’aéroport de Lomé-Tokoin, Chakira Dermane a exprimé sa confiance, indiquant que l’ensemble du groupe sortait d’une saison universitaire particulièrement intense, ce qui leur avait permis de conserver un bon rythme de compétition. Elle a précisé que l’objectif était clair : finir en tête de leur poule et obtenir la promotion. L’entraîneur Alipoé a partagé cette analyse, soulignant que la cohésion au sein de l’équipe s’était nettement améliorée par rapport à 2024. Il a également fait remarquer que les nouvelles recrues renforçaient la profondeur de l’effectif, et a affirmé que chaque rencontre serait abordée avec l’exigence d’une finale.

Perspectives

Avec un effectif rajeuni mais désormais aguerri, un staff élargi (préparateur physique, kinésithérapeute et analyste vidéo) et un soutien institutionnel affirmé, la sélection togolaise se présente à Kigali avec l’ambition de franchir un cap historique. Une réussite ouvrirait la voie à une nouvelle ère pour le tennis féminin dans le pays et, plus largement, sur le continent ouest‑africain. Et pour les amateurs de tennis au Togo, 1xBet enrichit l’analyse des matchs en proposant une rediffusion en live stream des plus grands tournois, idéale pour affiner ses prévisions et suivre chaque moment décisif en temps réel.