Sommaire
La Confédération africaine de football a confirmé un format hivernal : la compétition se tiendra du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Ce choix permet de mieux respirer dans un calendrier africain souvent saturé par la superposition entre compétitions locales et engagements internationaux. Ce créneau, éloigné des grandes échéances FIFA, offre également une meilleure visibilité médiatique et facilite l’anticipation des dynamiques. Dans l’ombre, les plateformes de paris sportifs ont déjà publié les premières cotes, où l’avantage est donné au Maroc, pays organisateur, ainsi qu’au Sénégal, champion d’Afrique 2021.
Avec une organisation logistique de haut niveau, des prétendants clairement identifiés et des préparatifs déjà bien entamés, la prochaine édition s’annonce palpitante. Le Cameroun, malgré des turbulences internes, se prépare à défendre ses couleurs dans un rendez-vous continental exigeant.
Une organisation calibrée pour la performance
Pour la première fois, toutes les sélections disposeront d’un camp de base individualisé, avec infrastructures modernes et hôtels premium, une approche digne des standards européens. Cette organisation, pensée par le Maroc, sert aussi de test grandeur nature en vue de la Coupe du monde 2030.
Le Cameroun bénéficie de cette dynamique. Fort de cinq titres continentaux, il entre dans cette compétition avec l’ambition de retrouver son lustre, malgré une fédération agitée. Les tensions internes à la Fecafoot et la sanction récente de Samuel Eto’o par la FIFA compliquent le climat, tandis que la relation avec le sélectionneur belge Marc Brys reste tendue. Pourtant, sur le terrain, le programme reste dense, avec un match crucial des éliminatoires contre la Namibie, décisif pour la qualification. Cette étape marque le début d’une phase déterminante, où la concentration sportive devra l’emporter sur les remous administratifs.
Le tirage au sort effectué à Rabat en janvier a d’ailleurs renforcé l’attrait de la compétition. Dès la phase de poules, les affiches promettent des affrontements intenses : Maroc contre Comores pour l’ouverture, mais aussi Côte d’Ivoire – Cameroun, Sénégal – RD Congo, Nigeria – Tunisie et Égypte – Afrique du Sud. Un premier tour déjà riche en chocs, qui place la compétition sous le signe de l’intensité.
Les favoris sous les projecteurs, le Cameroun en outsider
Les spécialistes placent cinq nations en tête des pronostics : Maroc, Sénégal, Égypte, Côte d’Ivoire et Algérie. Pourtant, le Cameroun conserve un potentiel de surprise. Sa force repose sur des cadres expérimentés, à l’image de Vincent Aboubakar, et sur une nouvelle génération prometteuse, dont Bernard Nguene, qui évolue à l’OGC Nice. Le suivi attentif de son parcours en qualifications pourrait rebattre les cartes et offrir une alternative crédible au groupe des favoris.
Pour le Maroc, cette compétition sert avant tout de répétition générale avant le Mondial 2030, et tout est mis en œuvre pour garantir un succès sans faille. Du côté du Cameroun, la réussite dépendra de la capacité de sa fédération à stabiliser ses instances et à créer un climat propice à la performance. Si l’équilibre interne est trouvé, les Lions Indomptables auront les moyens de se mêler à la lutte pour le titre.
Une compétition ouverte et structurée
La CAN 2025 se profile comme l’une des éditions les mieux préparées de l’histoire récente, avec un calendrier limpide, une logistique inédite et des favoris déjà établis. Mais au-delà de cette hiérarchie, des outsiders comme le Cameroun restent prêts à bouleverser l’ordre établi. À partir du 21 décembre, le continent entier pourra juger si l’ambition de ces sélections saura se transformer en réalité sur le terrain.
Comments are closed, but trackbacks and pingbacks are open.