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Depuis l’annonce de sa venue début août 2025, Nate Darling s’impose comme la pièce finale du recrutement chalonnais. L’arrière-ailier canadien débarque sur le sol européen pour la première fois, fort d’un parcours réussi en NCAA et en G-League. Avec lui, l’Élan Chalon ambitionne d’ajouter une dimension offensive nouvelle à son effectif, tout en misant sur l’expérience et la résilience d’un joueur désireux de relancer sa trajectoire.
Un profil taillé pour conclure le recrutement estival
Dans sa quête d’un dernier élément offensif, Chalon a jeté son dévolu sur Nate Darling, officialisé le 5 août 2025. Le club le présente comme un arrière-ailier international canadien d’1,98 m réputé pour sa capacité à scorer rapidement et à débloquer les situations en attaque. Le coach Élric Delord s’est réjoui de ce choix : « C’est un poste 3/2, un très gros shooteur, capable de s’enflammer ou de relancer un rythme », a-t-il déclaré, ajoutant que Nate souhaitait prouver qu’il peut revenir à son meilleur niveau après une période marquée par des blessures.
Sur le plan statistique, sa saison 2024-2025 a été solide : il a tourné à 12,9 points, 2,4 rebonds et 2,2 passes décisives en 25,8 minutes de jeu. Avant cela, ses performances en G-League avaient déjà montré son potentiel. Le recrutement de Darling permet à l’Élan de finaliser son effectif, tout en combinant jeunesse, polyvalence et adresse extérieure — des qualités qui pourront se révéler décisives dans des fins de match ou des séquences troublées.
À Chalon-sur-Saône, l’Américain retrouvera aussi un ancien coéquipier universitaire : Justyn Mutts, avec qui il a déjà partagé le parquet et même le logement pendant un an. Ce lien antérieur pourra favoriser une adaptation rapide et une bonne cohésion dès les premiers entraînements.
Une carrière riche, contrastée mais pleine de promesses
Nathan Joseph “Nate” Darling est né le 30 août 1998 à Halifax, en Nouvelle-Écosse (Canada). Il évolue aujourd’hui au poste d’arrière-ailier.
Sa formation l’a amené à jouer pour l’UAB (2016-2018) avant de rejoindre l’Université du Delaware, où il a explosé lors de sa dernière saison : il culminait à environ 21 points par match, avec une efficacité proche de 40 % à trois points. Bien qu’il n’ait pas été sélectionné lors de la draft 2020, il a signé un contrat two-way avec les Hornets de Charlotte, devenant ainsi le premier joueur originaire de Nouvelle-Écosse à jouer en NBA, le temps de sept matches.
Après ce passage bref en NBA, il a poursuivi sa carrière en G-League, notamment avec les franchises affiliées aux Clippers (Agua Caliente, Ontario, San Diego). Durant ces années, il a confirmé son profil de scoreur, même si la course aux blessures l’a parfois freiné.
Parallèlement, Darling compte des sélections en équipe nationale canadienne (au moins 9) et a participé aux qualifications de l’AmeriCup 2025.
Son adresse extérieure, sa constance offensive et sa mentalité de compétiteur en font un joueur sur lequel Chalon parie pour renforcer ses ambitions, tant en championnat qu’en compétitions européennes.
Une arrivée stratégique pour des ambitions élevées
L’arrivée de Nate Darling annonce une orientation claire pour la saison à venir : allier adresse, polyvalence et tranchant offensif. Après des années passées à construire des effectifs équilibrés, l’Élan Chalon mise cette fois sur un joueur mature, capable de tenir son rang dans les moments cruciaux.
En Europe, c’est une nouvelle page qui s’ouvre pour l’arrière-ailier canadien. Pour le club bourguignon, c’est un pari : celui de donner à sa ligne d’attaque une dimension plus percutante, tout en renforçant la profondeur de son banc. Avec son expérience nord-américaine, son goût de la compétition et sa soif de rebondir, Nate Darling pourrait bien devenir une pièce maîtresse de l’édition 2025-2026.



