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La saison 2025 d’athlétisme a livré son verdict après des mois de compétition haletante, conclue par les Championnats du monde à Tokyo. Une fois encore, le continent africain a démontré sa vitalité sur les pistes, notamment chez les femmes. Des athlètes venues d’Abidjan, de Lagos, de Nairobi ou encore du Caire ont porté haut les couleurs de l’Afrique dans les disciplines de vitesse. Focus sur les cinq sprinteuses qui ont marqué de leur empreinte cette saison riche en émotions et en records.
Marie-Josée Ta Lou Smith, l’infatigable reine ivoirienne
À 36 ans, Marie-Josée Ta Lou Smith continue de défier le temps et la concurrence. Malgré les années qui passent, la championne ivoirienne reste la référence du sprint africain. En 2025, elle s’est une fois de plus illustrée sur les pistes, signant un impressionnant chrono de 11,04 secondes sur 100 m lors des Mondiaux de Tokyo.
Sur 200 m, elle a confirmé son niveau exceptionnel avec 22,25 secondes à Zurich, en août dernier. Ces performances, obtenues après une saison marquée par des blessures mineures, témoignent d’une détermination à toute épreuve. Classée quatrième mondiale, Ta Lou demeure la figure emblématique du sprint féminin africain, un modèle de constance et de résilience.
Favour Ofili et Jessika Gbai, la relève s’affirme
Derrière la vétérane ivoirienne, une nouvelle génération se dresse, à commencer par Favour Ofili. La Nigériane a impressionné par sa régularité sur 200 m, signant un remarquable 22,31 secondes au Meeting de Lausanne, le 20 août dernier. Cette performance lui vaut une neuvième place mondiale, confirmant son statut d’étoile montante du sprint continental.
Son homologue ivoirienne Jessika Gbai poursuit quant à elle son ascension. Souvent présentée comme l’héritière de Ta Lou, elle a connu une saison en demi-teinte, sans toutefois démériter. Lors des Mondiaux de Tokyo, elle a arrêté le chronomètre à 22,56 secondes sur 200 m, performance qui la hisse parmi les quinze meilleures sprinteuses du monde. Gbai symbolise la relève ivoirienne : ambitieuse, disciplinée et prête à prendre le flambeau.
Mercy Oketch et Bassant Hemida, les reines du 400 m
Si les sprints courts ont offert leur lot d’émotions, le 400 m a également souri à l’Afrique. La Kényane Mercy Oketch s’y est distinguée, dominant ses rivales continentales. Son temps de 50,69 secondes, réalisé lors du Meeting de Budapest, lui permet de se classer 19e mondiale et de s’imposer comme la référence africaine sur le tour de piste.
L’Égyptienne Bassant Hemida, elle, a confirmé sa montée en puissance. En Pologne, à Bialystok, le 15 août, elle a signé son meilleur chrono de 35,94 secondes, terminant à la troisième place de la course. Âgée de 29 ans, elle occupe la 21e place mondiale et la deuxième position africaine derrière Oketch. Ensemble, ces deux athlètes redessinent la carte du sprint féminin africain sur 400 m.
Conclusion
Malgré la rude concurrence mondiale, ces cinq femmes ont porté haut les couleurs de l’Afrique en 2025. Leur détermination, leur discipline et leurs exploits illustrent une nouvelle fois que le sprint africain féminin n’a rien à envier aux grandes puissances mondiales de l’athlétisme.



