Mondial 2026 : répartition des équipes africaines

La Coupe du Monde 2026 a vu son tirage au sort se dérouler ce vendredi 5 décembre à Washington, dévoilant les groupes de la phase finale. La compétition aura lieu du 11 juin au 19 juillet 2026, aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Voici un aperçu de ce que pourraient rencontrer les nations africaines encore qualifiées, et les défis à relever pour chacune dès la phase de groupes.

Des retrouvailles historiques pour Maroc & Algérie

Le Maroc, demi-finaliste de la dernière édition, tombe dans le Groupe C — un « groupe rétro » chargé de souvenirs : il y retrouvera Brésil et Écosse, adversaires lors du Mondial 1998, où le Maroc avait été éliminé dès le premier tour. Cette fois, l’équipe semble mieux armée, forte d’un succès récent contre le Brésil (2-1). Le troisième adversaire sera Haïti, ce qui pourrait offrir une opportunité réelle d’accéder au stade suivant.

Du côté de l’Algérie, le sort a placé les Fennecs dans le Groupe J, aux côtés de l’Argentine (championne du monde en titre), de l’Autriche, ainsi que de la Jordanie. Ce tirage offre l’occasion d’une revanche symbolique contre l’Autriche — rappelant le fameux “match de la honte” de 1982, lorsque l’Algérie, malgré de bonnes performances, avait été éliminée à cause d’un match controversé entre l’Allemagne de l’Ouest et l’Autriche.

Parcours corsés pour les nations ouest-africaines

Le Sénégal doit affronter un groupe I particulièrement équilibré : la France, la Norvège d’Erling Haaland — récemment auteur d’une performance marquante — ainsi qu’un qualifié issu des barrages intercontinentaux (possible équivalent entre l’Irak, la Bolivie ou le Surinam). Une poule qui ne pardonne pas les faux pas.

Pour la Côte d’Ivoire, qui fait son retour sur la scène mondiale, le tirage l’envoie dans le Groupe E avec l’Allemagne, l’Équateur — souvent considérée comme outsider — et Curaçao. Malgré la présence d’un géant européen, les Ivoiriens pourraient viser au moins une place de meilleur troisième, ce qui offrirait une chance de se qualifier pour le second tour.

Parmi les autres nations ouest-africaines : le Cap-Vert, pour sa première participation, devra rivaliser dans le Groupe H contre l’Espagne, l’Uruguay et l’Arabie Saoudite. Le Ghana sera lui dans le Groupe L, face à l’Angleterre, la Croatie et le Panama. Deux tirages exigeants pour leurs débuts ou leurs ambitions modestes.

RDC en poule difficile, RSA, Tunisie, Égypte mieux loties

La RD Congo, si elle parvient à se qualifier par le biais des barrages intercontinentaux (contre la Jamaïque ou la Nouvelle-Calédonie), intégrera le Groupe K aux côtés du Portugal, de la Colombie et de l’Ouzbékistan : un défi très sérieux en perspective.

À l’inverse, quelques sélections africaines tombent dans des groupes plus abordables. L’Afrique du Sud entame le tournoi dans le Groupe A, face au Mexique, à la Corée du Sud et à un qualifié des barrages européens. La Tunisie tentera de tirer son épingle du jeu dans le Groupe F, composé des Pays-Bas, du Japon et d’un barragiste européen. Quant à l’Égypte, elle évoluera dans le Groupe G, avec la Belgique, l’Iran et la Nouvelle-Zélande. Ces compositions offrent des opportunités plus réalistes pour envisager la qualification au-delà de la phase de groupes.

Conclusion

Les sélections africaines font face à des parcours variés pour la Coupe du Monde 2026 : certaines — comme le Maroc, l’Algérie ou l’Afrique du Sud — peuvent aborder la compétition avec optimisme, tandis que d’autres hériteront de poules particulièrement relevées. Dans tous les cas, aucune équipe ne devra sous-estimer ses adversaires, et chacune devra donner le meilleur dès les premiers matchs si elle veut atteindre les seizièmes de finale.