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Nisre Zouzoua n’a pas oublié la finale perdue contre la Tunisie lors de l’AfroBasket 2021. À ses yeux, cette défaite reste un tournant dans son parcours avec la Côte d’Ivoire. Pour ses débuts dans la compétition, le jeune arrière avait contribué à mener les Éléphants jusqu’en finale, avant de s’incliner de justesse face aux champions en titre (78-75). Il aurait confié que ce souvenir douloureux l’accompagne encore aujourd’hui et qu’il nourrit son ambition pour l’édition 2025.
Il aurait reconnu que l’expérience des Tunisiens avait fait la différence à l’époque, expliquant que leurs adversaires étaient sans doute mieux préparés à gérer la pression d’un tel rendez-vous. Depuis, Zouzoua a gagné en maturité. Aujourd’hui, avec ses 1,91 m et une solide expérience acquise notamment au sein du FUS Rabat en BAL, il aborde la suite avec détermination.
Cap sur l’Angola : l’édition 2025 comme objectif ultime
L’AfroBasket 2025, qui se déroulera en Angola du 12 au 24 août, s’annonce comme l’un des tournois les plus disputés de ces dernières années. La Côte d’Ivoire, classée deuxième au niveau continental, espère bien jouer les premiers rôles. Forte de deux sacres historiques en 1981 et 1985, la sélection vise clairement un troisième titre. Selon Zouzoua, les attentes sont élevées : l’équipe n’a qu’un seul objectif – la victoire finale. D’après lui, rien d’autre ne saurait satisfaire un groupe aussi soudé et talentueux.
Le parcours débute dans un groupe particulièrement relevé, composé du Rwanda, du Cap-Vert et de la République démocratique du Congo. Chaque formation dispose d’un collectif solide et de joueurs expérimentés, ce qui promet des rencontres équilibrées dès les phases de poules.
Zouzoua aurait rappelé qu’il connaît bien certains de ces adversaires pour les avoir affrontés lors de précédents tournois, notamment en BAL. Ce niveau de familiarité pourrait jouer en faveur des Éléphants, mais le joueur garde la tête froide : il estime qu’aucune équipe ne peut être sous-estimée à ce stade.
Une équipe soudée portée par une ambition collective
Les phases qualificatives ont démontré la profondeur du groupe ivoirien. En réalisant un parcours sans faute (6 victoires en 6 matchs), l’équipe a mis en avant sa diversité de talents. Plusieurs joueurs se sont distingués à tour de rôle, illustrant une force collective remarquable. Le joueur voit dans cette variété de profils une clé du succès : pour lui, la vraie force de la Côte d’Ivoire réside dans sa capacité à fonctionner comme un tout, sans dépendre d’un seul homme.
Il aurait souligné que cette unité, sur et en dehors du terrain, permet à chacun de briller dans son rôle. Selon lui, les Éléphants disposent aujourd’hui de tous les atouts nécessaires pour aller jusqu’au bout et s’emparer enfin du titre continental.
Un engagement personnel nourri par l’identité
Au-delà des résultats, représenter la Côte d’Ivoire a une valeur symbolique forte pour Zouzoua. Il aurait confié que porter ce maillot est une source de fierté immense, notamment en raison de ses origines paternelles. Ce lien familial renforcerait son implication et son envie de contribuer à l’histoire du basket-ball ivoirien.
À quelques semaines du coup d’envoi, l’heure n’est plus aux regrets. L’objectif est clair : terminer ce que le groupe avait entamé il y a quatre ans. Et cette fois, l’équipe veut monter sur la plus haute marche du podium.