Atlaslive : stratégie pour un iGaming connecté

Atlaslive, éditeur de logiciels B2B, partage son expertise sur la convergence entre les environnements de jeu traditionnels et digitaux. L’entreprise met en lumière l’importance de créer une expérience cohérente pour les joueurs, qu’ils évoluent dans des établissements physiques ou sur des plateformes en ligne.

De la simple imitation à la véritable fusion des canaux

Auparavant, de nombreuses entreprises se contentaient de reproduire certaines fonctionnalités d’un canal à l’autre. Cette méthode entraînait une fragmentation des données et perturbait la continuité de l’expérience. L’approche moderne consiste à consolider tous les éléments dans un système unifié, garantissant une cohérence complète.

Lors du SBC Summit, la thématique de la convergence omnicanale a dominé les échanges. Les comportements des joueurs évoluent rapidement : ils alternent entre boutiques, téléphones mobiles et ordinateurs, ce qui impose aux opérateurs de proposer une expérience intégrée comme nouveau critère de performance et de fidélisation.

Anton Pivala, responsable des opérations produits chez Atlaslive, souligne : « Le vrai défi n’est pas de créer plusieurs systèmes distincts. Il s’agit de relier toutes les composantes dans un seul écosystème, offrant aux opérateurs une vision exhaustive de leurs joueurs et aux clients un parcours sans rupture ni friction. »

Défis opérationnels et contraintes héritées

Les obstacles ne se limitent pas à la technologie. Les infrastructures anciennes, les processus réglementaires éclatés, les méthodes de gestion du risque inconsistantes et les problématiques liées à la protection des données freinent encore l’évolution. Atteindre une intégration complète nécessite de dissoudre ces barrières et de repenser les flux de manière globale.

Dans ce contexte, l’Afrique francophone illustre parfaitement le potentiel de l’omnicanal. Au Sénégal et en Côte d’Ivoire, la popularité des paiements mobiles et la clarté réglementaire favorisent l’implémentation de solutions intégrées. Au Cameroun, la centralisation des transactions impose une adaptation spécifique, tandis qu’à Madagascar et en RDC, la croissance démographique et l’essor du jeu mobile créent un terrain propice, bien que les infrastructures et la législation constituent des enjeux majeurs. L’intégration des environnements physiques et numériques permet ainsi d’augmenter la compétitivité et d’améliorer la fidélisation des joueurs.

Architecture unifiée et outils innovants

Atlaslive considère l’omnicanal comme une architecture unique, capable de soutenir équitablement les activités physiques et digitales. Les solutions proposées pour les points de vente incluent un contrôle hiérarchique, des limites en temps réel, des transactions transparentes et des tableaux dynamiques pour suivre les événements en direct.

L’application de caisse complète cette offre en permettant dépôts, retraits et paris dans un cadre entièrement connecté. Les clients existants peuvent être opérationnels rapidement, tandis que l’implémentation pour de nouveaux acteurs prend généralement environ quatre semaines.

Une fois la plateforme consolidée, les opérateurs disposent d’outils d’analyse sur l’ensemble des canaux, peuvent personnaliser les interactions et garantir une expérience de confiance identique partout.

Fondations de l’innovation dans l’iGaming

Atlaslive observe ce phénomène sur l’ensemble des marchés, de l’Amérique latine aux régions plus lointaines. Les opérateurs cherchent désormais à centraliser leurs systèmes au sein d’une plateforme unique plutôt que de gérer des environnements parallèles. La véritable réussite repose sur l’intégration complète des espaces physiques et digitaux dans un même cadre, offrant aux utilisateurs un parcours fluide et homogène, peu importe le canal choisi.

L’omnicanal n’est pas un ajout secondaire : il constitue le pilier central des opérations modernes dans l’univers des jeux, en offrant une vision intégrée, une expérience fluide et une capacité accrue à répondre aux besoins évolutifs des joueurs.