À l’approche de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Maroc s’active pour accueillir l’événement dans les meilleures conditions. Prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, cette compétition rassemblera les plus grandes nations africaines du football dans une ambiance festive et passionnée. Le 17 avril dernier, une réunion décisive a eu lieu au sein du ministère de l’Intérieur marocain pour faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs. Objectif : s’assurer que tout sera fin prêt avant le coup d’envoi.
Plus de cent projets en cours pour une CAN réussie
C’est au siège du ministère de l’Intérieur à Rabat que les grandes lignes des préparatifs ont été examinées. Étaient présents à cette rencontre : le ministre de l’Intérieur, le ministre délégué au budget, le président de la Fédération royale marocaine de football, ainsi que les représentants politiques des six villes hôtes.
Les échanges ont permis de confirmer que les chantiers en cours respectent globalement les délais prévus. Parmi les priorités évoquées figurent la rénovation des infrastructures sportives et la modernisation des zones d’accueil. Au total, 120 projets complémentaires ont été identifiés. Ils concernent notamment la mobilité urbaine, les aménagements autour des stades, les dispositifs d’accueil des délégations et des supporters, ainsi que l’organisation d’animations culturelles et festives. Ces initiatives devront impérativement être finalisées avant décembre 2025.
Six villes marocaines et neuf stades mobilisés
La CAN 2025 se déroulera dans six grandes villes du royaume : Rabat, Casablanca, Agadir, Marrakech, Fès et Tanger. Chacune accueillera une partie des rencontres dans des stades modernisés ou récemment construits. À Rabat, pas moins de quatre enceintes sportives seront mises à disposition, dont le complexe Moulay Abdellah (69 500 places) et le stade Al Barid (18 000 places). Casablanca abritera les matchs au complexe Mohamed V (45 000 places), tandis qu’Agadir misera sur son grand stade de plus de 41 000 sièges.
Marrakech, avec son enceinte de 41 245 places, Fès avec son complexe de 35 468 places, et Tanger avec le plus grand stade de la compétition (75 600 places), complètent le dispositif. Ces infrastructures doivent répondre aux normes internationales de la Confédération africaine de football.
Des villes aux visages multiples
Au-delà du sport, la CAN sera aussi une invitation au voyage. Rabat, capitale administrative, émerveille par son patrimoine, de la Tour Hassan au mausolée Mohamed V. Casablanca, pôle économique, séduit par son effervescence urbaine. Agadir offre des paysages côtiers ensoleillés propices à la détente. Marrakech, surnommée la Ville Rouge, charme avec ses souks et sa médina animée. Fès, capitale culturelle, dévoile ses joyaux historiques comme le musée Dar Batha. Enfin, Tanger, carrefour entre Afrique et Europe, promet une atmosphère cosmopolite unique.
Une CAN sous le signe de la modernité et de l’hospitalité
Le Maroc entend faire de cette édition de la CAN une vitrine de son savoir-faire organisationnel. Entre modernisation des stades, mise à niveau des infrastructures et accueil soigné des visiteurs, tous les efforts convergent vers un seul but : offrir une fête du football digne des ambitions africaines. À huit mois du coup d’envoi, le compte à rebours est lancé, et les signaux sont résolument au vert.