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La saison NBA 2024-2025 a pris fin le 23 juin, consacrant Oklahoma City Thunder au sommet du basket mondial. Comme chaque année, le championnat nord-américain a été rythmé par des matchs spectaculaires, des performances de haut vol, et une lutte acharnée jusqu’aux play-offs. Plusieurs joueurs issus du continent africain ont également participé à cette aventure palpitante. Si certains ont su tirer leur épingle du jeu et briller sous les projecteurs, d’autres n’ont malheureusement pas répondu aux attentes, malgré les espoirs placés en eux.
Des performances éclatantes pour certains Africains
Plusieurs basketteurs africains se sont particulièrement illustrés au cours de la saison. C’est notamment le cas de Pascal Siakam, l’ailier fort camerounais qui a porté les Indiana Pacers jusqu’en finale NBA. Véritable leader de son équipe, il a maintenu une moyenne impressionnante de 20,2 points, 6,9 rebonds et 3,4 passes décisives en saison régulière. Lors de la finale, disputée en sept manches, il a cumulé 135 points, 54 rebonds, 26 passes et 11 interceptions, prouvant qu’il est toujours au sommet de son art à 31 ans.
Un autre Camerounais, Yves Missi, a également marqué les esprits. Le jeune pivot de 21 ans, qui évolue avec les New Orleans Pelicans, a affiché de belles promesses malgré l’absence de son équipe en play-offs. Avec 26,8 minutes de jeu par match, il a enregistré une moyenne de 9,1 points, 8,2 rebonds, 1,4 passe et 0,5 interception.
Du côté de la République démocratique du Congo, Jonathan Kuminga a franchi un cap important chez les Golden State Warriors. L’ailier fort de 22 ans a vu son rôle s’étoffer, notamment grâce à un temps de jeu accru. Il a terminé la saison avec des statistiques solides : 15,3 points, 4,6 rebonds, 2,2 passes et 0,8 interception en moyenne sur 24,3 minutes.
Quant au Nigérian OG Anunoby, il a brillé avec les New York Knicks jusqu’en finale de conférence Est, où son équipe a été battue par les Pacers. Très complet, il a affiché une moyenne de 18 points par match avec 47,6 % de réussite au tir, 37,2 % à trois points, 2,2 passes, 4,8 rebonds et 1,5 interception. Un joueur décisif des deux côtés du terrain.
D’autres n’ont pas tenu leurs promesses
Si certains basketteurs africains ont confirmé leur talent, d’autres ont traversé la saison dans l’ombre. Le pivot ivoirien Mohamed Bamba, pourtant considéré comme un grand espoir à ses débuts, a déçu sous les couleurs des Clippers, avec seulement 12,2 minutes de jeu pour une moyenne de 2 points, 5 rebonds et 0,4 passe. Loin des attentes placées en lui.
Le Malien N’Faly Dante, pivot de 23 ans chez les Houston Rockets, n’a pas non plus su s’imposer. Bien qu’il ait eu un temps de jeu légèrement supérieur (12,8 minutes en moyenne), ses statistiques restent modestes : 6 points, 5,2 rebonds, 0,5 passe et 0,2 interception.
Enfin, son compatriote Adama Sanogo, également âgé de 23 ans et membre des Chicago Bulls, a vécu une saison très discrète. Limité à 5,2 minutes de jeu par rencontre, il n’a pu enregistrer que 2 points, 1,5 rebond et 0,2 passe en moyenne.
Conclusion
La saison NBA 2024-2025 a mis en lumière le potentiel immense de plusieurs talents africains, capables de jouer les premiers rôles dans la ligue la plus compétitive du monde. Mais elle a aussi révélé les difficultés rencontrées par d’autres à s’imposer au plus haut niveau. Entre éclats individuels et performances en demi-teinte, les joueurs africains continuent d’écrire leur histoire dans le basketball mondial, entre promesses tenues et défis à relever.