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Alors que la saison 2025-2026 de la NBA s’apprête à démarrer, le Cameroun confirme une fois encore son influence grandissante sur le basket-ball mondial. Avec quatre représentants sur les parquets américains, le pays d’Afrique centrale s’impose comme l’un des viviers africains les plus productifs du championnat. De Pascal Siakam à Yves Missi, en passant par Christian Koloko et Ulrich Chomche, les regards camerounais seront tournés vers les performances de leurs ambassadeurs dans la plus prestigieuse ligue de basket-ball du monde.
Pascal Siakam, l’épine dorsale d’Indiana
Privé de son coéquipier Tyrese Halliburton, blessé au tendon, Pascal Siakam endossera le rôle de meneur incontesté des Pacers. L’ailier camerounais, auteur d’une moyenne de 20 points sur 73 rencontres la saison passée, a permis à son équipe d’atteindre la quatrième place de la Conférence Est et de participer aux play-offs. Malgré une finale perdue face à un Thunder redoutable, sa régularité et son impact offensif ont confirmé son statut de star. À 31 ans, le champion NBA 2019 débute sa huitième saison avec ambition, déterminé à faire briller Indiana dès le premier match face aux champions en titre, Oklahoma City.
Yves Missi, la jeune promesse qui monte
Après une première saison convaincante sous le maillot de la Nouvelle-Orléans, Yves Missi aborde cette nouvelle campagne avec la confiance renouvelée de sa franchise, qui l’a prolongé pour deux ans. Ce pivot de 2,11 m, âgé de seulement 21 ans, s’est distingué par ses statistiques solides — 9 points et 8 rebonds par rencontre — sur 73 apparitions. Son potentiel n’est plus à prouver, mais les attentes grandissent. Les analystes, à l’image de Malick Daho invité sur Talents d’Afrique (Canal+), voient en lui un joueur capable de devenir un atout majeur dans la raquette : « Défensivement, il a déjà le niveau. Mais je pense qu’il peut aussi aider les Pélicans offensivement grâce à sa puissance et son explosivité. »
Koloko et Chomche, la bataille pour exister
Arrivé chez les Lakers en 2024, Christian Koloko espérait gagner en visibilité au sein de la franchise californienne. Cependant, la concurrence s’est intensifiée à son poste avec les arrivées de Deandre Ayton et Marcus Smart. Le pivot camerounais devra donc redoubler d’efforts pour se faire une place dans la rotation de JJ Redick, désormais à la tête de l’équipe.
De son côté, Ulrich Chomche poursuit sa progression à Toronto. Encore freiné par une blessure au genou qui l’a écarté des terrains en fin de saison dernière, le jeune pivot de 21 ans reste en quête de temps de jeu dans une équipe en pleine reconstruction. Ses cinq apparitions l’an passé ne reflètent pas pleinement son potentiel, mais son objectif demeure clair : s’imposer durablement dans la rotation des Raptors dès son retour.
Une présence africaine toujours plus forte
Le Cameroun consolide ainsi sa réputation de terre de talents dans le basket-ball mondial. Avec des profils variés — un leader confirmé comme Siakam, une révélation prometteuse comme Missi, et deux jeunes pivots en développement — le pays contribue activement à la montée en puissance du continent africain dans la NBA. Cette génération dynamique incarne une nouvelle ère pour le basket-ball camerounais, alliant expérience, jeunesse et ambition, dans une ligue toujours plus exigeante et compétitive.