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Après une longue période d’absence, marquée par les blessures et les contretemps médicaux, la joueuse canadienne Bianca Andreescu a enfin renoué avec la victoire sur le circuit professionnel. Mercredi dernier, au prestigieux tournoi WTA 1000 de Madrid, elle a mis fin à une disette de six mois en s’imposant solidement au premier tour.
Face à l’Américaine McCartney Kessler, actuellement 43e au classement mondial, Andreescu a livré une performance convaincante. En à peine plus d’une heure de jeu (1h15), elle s’est adjugée la rencontre en deux sets (6-2, 6-4), démontrant qu’elle retrouvait peu à peu ses repères sur le court.
L’ancienne numéro quatre mondiale, aujourd’hui redescendue au 132e rang après une série de pépins physiques, n’avait plus goûté à la victoire depuis le tournoi de Tokyo en octobre dernier. Elle y avait alors atteint les quarts de finale avant de céder face à la Britannique Katie Boulter, tête de série numéro neuf.
Un passage décisif au 2e tour
Son retour à la compétition avait été plusieurs fois repoussé. Initialement prévue pour février 2025, sa reprise avait dû être reportée en raison d’une opération liée à une appendicite. Ce n’est finalement que la semaine précédente, lors du tournoi de Rouen, qu’elle a pu faire sa première apparition de la saison. Opposée à la Néerlandaise Suzan Lamens, classée 62e, elle s’était inclinée de justesse après un match disputé en trois manches.
Andreescu a eu l’occasion de confirmer son regain de forme la journée du vendredi. Opposée à Elena Rybakina, tête de série numéro dix, elle a affronté un véritable défi au second tour, idéal pour jauger son niveau actuel face à une adversaire de haut calibre.
Un palmarès précoce
À seulement 19 ans, Andreescu frappe un grand coup en remportant l’US Open face à Serena Williams, devenant la première Canadienne à soulever un trophée du Grand Chelem en simple. Ce sacre vient couronner une saison exceptionnelle. Malgré des hauts et des bas, Andreescu ne lâche rien. En 2022, elle retrouve une finale à Bad Homburg, puis récidive en 2024 à ’s-Hertogenbosch.
Avant son explosion chez les pros, Andreescu comptait déjà 32 titres chez les juniors. Sur le terrain, elle se démarque par un jeu imprévisible, fait de variations, d’amorties et de changements de rythme, qui perturbe bon nombre d’adversaires. Entre espoirs ravivés et ambitions toujours présentes, Bianca Andreescu symbolise une génération talentueuse, portée par une volonté sans failles.
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