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La neuvième édition du tournoi Initiative tennis de Ouagadougou (ITO) s’était ouverte le jeudi 27 novembre 2025, avant de se poursuivre jusqu’au samedi 29 novembre sur les installations du centre aéré de la BCEAO à Ouaga 2000. Cette manifestation sportive annuelle réunissait les meilleurs joueurs de la sous-région, tous déterminés à succéder à Joël Méda, l’international burkinabè installé en Côte d’Ivoire. Depuis 2016, le Burkina Faso assistait ainsi à la montée en puissance d’un événement devenu l’un des piliers du tennis ouest-africain, contribuant à structurer la discipline et à offrir une plateforme d’expression aux jeunes talents comme aux athlètes confirmés.
Un tremplin structuré pour la relève sportive
L’Initiative tennis de Ouagadougou s’imposait progressivement comme une référence dans l’univers sportif national. Le tournoi répondait à l’ambition de promouvoir une pratique encore peu développée dans le pays tout en stimulant les échanges entre les joueurs de différents horizons. Son directeur, Modibo Sanogo, expliquait que le pays disposait d’une relève passionnée, mais manquait d’événements conformes aux standards internationaux. Il soulignait également que la compétition avait été pensée comme un cadre crédible, accessible, et capable de révéler de nouveaux champions. Il précisait enfin que l’ITO ne se limitait pas à une simple confrontation sportive, mais se voulait aussi un espace de formation, d’apprentissage et d’ouverture, destiné à renforcer l’éducation sportive et à encourager la visibilité régionale.
Dynamique compétitive et organisation structurée
L’édition 2025 rassemblait plusieurs catégories afin de toucher un public large. Le tableau principal, réservé aux professionnels, comptait dix-neuf participants, dont dix Burkinabè. En parallèle, les organisateurs avaient intégré les divisions amateurs, espoirs (moins de 16 ans) et dames, permettant une diversité de niveaux et une meilleure représentation de la relève féminine. Le vainqueur de la catégorie élite devait repartir avec une récompense d’un million de FCFA, accompagnée de primes et de distinctions pour les autres compétiteurs atteignant les phases intermédiaires.
Pour les promoteurs, cette édition marquait un tournant dans l’évolution du tournoi. La présidence en était confiée au Naaba Baongo de Gourcy, tandis que le parrainage revenait à Damo Barro, ancien gouverneur de la BCEAO. L’invitée d’honneur était Joséphine Touré, membre de la Cour de justice de l’UEMOA, soulignant l’importance institutionnelle accordée à l’événement.
Joël Méda, champion sortant et résident en Côte d’Ivoire, était directement qualifié pour les demi-finales. Il annonçait qu’il ambitionnait de conserver son titre et d’offrir une performance solide. Il estimait que ses principaux adversaires seraient Martial Francky, représentant ivoirien, ainsi que Morgane Segodo, joueur béninois, tous deux bien placés dans la compétition après leurs récents exploits sur les circuits régionaux.



