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Pour la troisième année consécutive, Madagascar devient le théâtre du principal tournoi continental féminin de rugby à XV, programmé du 5 au 16 juin prochain. Cet événement réaffirme le rôle central que joue désormais la Grande Île dans le développement du rugby féminin sur le continent.
La fédération malgache, Malagasy Rugby, a officialisé l’organisation de cette compétition de haut niveau, désormais renommée Coupe d’Afrique performance. Une évolution dans l’appellation qui reflète l’exigence et le niveau relevé de cette édition. Le stade Makis, à Andohatapenaka, accueillera une fois de plus les rencontres, offrant au public local l’opportunité de soutenir ses représentantes, les Ladies Makis, qui visent un sacre historique sur leurs terres.
Un objectif clair : briller à domicile
L’enthousiasme autour de cette édition est d’autant plus fort que la sélection nationale malgache sort d’une campagne 2024 remarquable, conclue par une place de finaliste et une qualification pour la Coupe du Monde WXV3, prévue à Dubaï. Ce nouveau rendez-vous à domicile représente donc une suite logique dans la montée en puissance du rugby féminin malgache.
Selon Antsoniandro Randrianorosoa, membre influent de la fédération, l’ambition est sans équivoque : remporter le tournoi devant son public. Cette dynamique traduit non seulement une volonté de progresser sportivement, mais aussi de renforcer la place de Madagascar comme acteur majeur du rugby féminin en Afrique.
Une opposition relevée pour un tournoi décisif
Quatre sélections seront en lice pour cette édition : l’Afrique du Sud, tenante du titre et qualifiée pour la Coupe du Monde à Londres, le Kenya, l’Ouganda et Madagascar. L’entrée de l’équipe ougandaise, vainqueur de la Challenger Cup 2024, apporte un nouveau souffle à la compétition. Elle remplace le Cameroun, rétrogradé après sa dernière place l’an passé.
Chaque équipe disputera trois rencontres dans une formule de championnat à quatre, où seule la première sera sacrée, tandis que la dernière sera reléguée en division inférieure pour l’édition suivante.
Une préparation rigoureuse en amont de la compétition
Afin de préparer au mieux cet événement majeur, le sélectionneur national Alain Randriamihaja, plus connu sous le nom de Ralay, a convoqué 52 joueuses présélectionnées. Le groupe poursuivra sa préparation au rythme de trois séances hebdomadaires sur la pelouse du stade Andohatapenaka. L’objectif : peaufiner les automatismes, renforcer la cohésion, et affiner la stratégie pour faire face à des adversaires aguerries.
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